Pour démontrer la dangerosité des crédits, Je prendrais les choses terre à terre pour une démonstration compréhensible par tous. Soit X un prêt accordé par une banque à une tierce personne. Y l'intérêt perçu par la banque. La personne qui contracte le prêt devra rembourser X+Y qui est nettement supérieur à X. Le contractant s'est donc appauvrit de Y ou a appauvrit une ou plusieurs personnes du même Y. La banque quant à elle s'est enrichie de Y, d'où l'assertion !
Cependant, si
la personne est très douée, elle pourra faire fructifier le X contracté pour que son gain G soit supérieur à X+Y remboursé. Mais Là où le bât blesse, c’est qu’ayant gagné en intérêt qui est égale à G-X-Y, cette personne sera de nouveau encline (des recherches l’ayant prouvé en psychologie sociale) à contracter un autre prêt à la manière d’un joueur de loterie, mais elle ne sera pas suffisamment chanceuse pour gagner à tous les coups, beaucoup de facteurs entrant en ligne de compte.
La majorité tombent ainsi dans une espèce d’engrenage. Les plus chanceux dans ce genre de comportement s’en tirent avec moins de dégâts. Les autres meurent endettés, causant ainsi beaucoup d’ennuis à leur famille.
Je pourrai transposer ce constat à l’échelle des états Africains mais bref, passons !
Si j’ai donc un conseil à donner à ceux qui ne peuvent se passer de crédits, c’est-à-dire ceux dont le revenu est relativement faible, c’est de savoir arrêter à temps. L’idéale bien sûr est de ne même pas commencer parce qu’on sait quand ça commence mais on ne sait jamais quand ça s’arrête !
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
SARL unipersonnelle
RC N° BF OUA 2002
Agrément d’expertise N° 279/2003
M2477- IFU N° 00003274N.