Sakoré est une petite ville très propre et très calme dont les habitants très pieux et très conservateurs se connaissent pratiquement tous. Les Dimanches, certains habitants endimanchés, n’hésitent pas à presser le pas pour aller suivre l’homélie du père Sébastien. D’autres préfèrent aller à la rencontre du pasteur Firmin. Le reste quant à eux, attendent carrément le Vendredi pour aller dans la mosquée de l’imam Salam. La ville vivait ainsi paisiblement et en parfaite
symbiose. Jusqu’au jour où arriva dans cette bourgade, un vieil homme. Un mendiant. Ce mendiant était assez étrange. Il ne mendiait que devant les églises et les mosquées de la ville. Et un Dimanche, Flora qui avait bien chanté et bien dansé dans son lieu de culte croisa devant le portail, cet étrange personnage. Celui-ci lui tendit la main en guise de salutation. Flora empoigna cette main et immédiatement sentit un frisson lui parcourir le corps. Le lendemain, elle ne put quitter sa couche. Une forte fièvre la clouait au lit. Très vite, la santé de la jeune Flora se dégrada. Elle expliqua ce qui lui est arrivé. Elle parla de sa mésaventure avec ce vieux très bizarre. Mais aussi incroyablement qu’il arriva dans ce gros village à l’allure d’une petite ville, le vieux était aux abonnés absents. On le chercha partout, mais rien. La santé de Flora continuait de se dégrader. Enfin vint le ballet des prieurs. Les gens venaient de partout pour prier pour Flora. Mais rien. Elle demeurait toujours au lit. On fit même venir un guérisseur très réputé d’un autre village. Mais malgré moult incantations, la maladie de Flora semble tenace. Mais c’est alors que Rosalie se souvint d’un jeune garçon qui avait miraculeusement guéri son bébé là où la médecine moderne semblait flancher. Ce jeune du nom de Pascal accouru très rapidement au chevet de Flora. La multitude de prieurs qui étaient présents ce jour-là avaient un regard sceptique et méprisant sur le jeune garçon qui pourtant avait fier allure et une confiance absolue en ses capacités. Il ne se laissa guère impressionné. Il savait qu’il marchait avec une force particulièrement divine. Il se saisit du bras de Flora et commença à réciter à haute voix une étrange prière que personne ne comprenait. Il répéta la même prière jusqu’à atteindre un nombre précis de 54 selon le petit Alfred qui était tellement captivé par la puissance de la prière qu’il prit même le soin de compter avec exactitude le nombre de prières déclamé par ce puissant jeune homme. A la fin de sa prière, il s’en alla comme il était venu en prenant le soin de saluer l’auguste assemblée qui était présente. Le lendemain matin Flora était sur pied.
Que s’est-il réellement passé Cecrabiens et Cecrabiennes ? Quel pouvoir très mystérieux détenait ce jeune homme à l’apparence très simple par rapport à ses insolents contempteurs mais qui réussit tout de même avec une facilité déconcertante à guérir la jeune et Belle Flora qui comptait ses dernières heures sur terre ? Réfléchissez et répondez à cette terrible question !
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB