Le droit, fondement essentiel de toute société civilisée, est devenu, en certains endroits, un outil pernicieux, manipulé par des individus assoiffés d'influence. Ces individus, censés représenter la justice et l'équité, se servent du droit pour faire chanter, opprimer et régler des comptes, semant ainsi le chaos et la méfiance au sein de nos communautés. En Afrique, cette déformation du droit menace de faire imploser nos économies, de déchirer le tissu social et de plonger nos nations dans un abîme de désespoir.
Il est impératif d'agir avec détermination et célérité pour mettre un terme à cette perversion du droit.
Il est temps pour nous, en tant que citoyens Burkinabè, de nous unir pour rétablir la primauté du droit et réaffirmer la dignité de chaque individu. Nous devons mettre fin à l'impunité et promouvoir une culture de responsabilité et de transparence. C'est ainsi que nous pourrons préserver la stabilité économique, renforcer le tissu social, et offrir un avenir meilleur à nos enfants.
Ensemble, nous pouvons inverser cette tendance destructrice et bâtir des sociétés où le droit est un rempart contre l'oppression, un garant de la paix et de la prospérité. Nous avons le devoir moral et la responsabilité historique d'agir maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Notre action déterminée et collective est la clé pour sauver nos sociétés, préserver nos valeurs, et bâtir un avenir de dignité, de justice et de liberté pour tous.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB