L'impérialisme contemporain s'appuie sur un système sophistiqué de manipulation et de contrôle qui exploite les élites éduquées et les processus démocratiques pour maintenir son emprise sur les pays africains. En effet, les puissances impérialistes utilisent l'illusion de l'intelligence associée aux diplômes pour recruter et conditionner les diplômés africains, les incitant à servir leurs intérêts en échange de privilèges et de positions de pouvoir. Cette stratégie leur permet de perpétuer leur domination en s'assurant que les élites locales perpétuent leurs politiques et préservent leurs intérêts économiques.
Par ailleurs, l'impérialisme manipule la démocratie en influençant les processus électoraux à travers des pratiques telles que le bourrage des urnes et la fraude électorale, favorisant ainsi l'accession au pouvoir de dirigeants qui servent leurs intérêts. Ces marionnettes politiques sont ensuite utilisées pour consolider et étendre l'emprise impérialiste, souvent au détriment du bien-être et de la souveraineté des populations locales.
Lorsque ces dirigeants locaux commencent à remettre en question ou à s'écarter des intérêts impérialistes, ces puissances étrangères n'hésitent pas à semer le chaos en favorisant des perturbations internes telles que des grèves, des coups d'État ou d'autres formes d'instabilité, afin de maintenir leur contrôle et de punir toute tentative de résistance.
Ainsi, l'impérialisme contemporain se nourrit de l'exploitation de l'intelligence et de la démocratie, perpétuant un cycle vicieux de contrôle et de subordination qui entrave le développement authentique et l'autonomie des nations africaines. Cette réalité souligne l'importance cruciale pour les sociétés africaines de développer une conscience critique afin de briser les chaînes de la dépendance et de réaliser leur plein potentiel.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB