Histoire énigmatique : Le Piège de la Salutation

Au cœur d'un village embrumé par les légendes et les mythes d'un passé occulte, sévissait un sorcier connu sous le nom de Zepouka. Sa maîtrise de la sorcellerie ancestrale faisait de lui une figure redoutée au-delà des confins du village. Cette puissance obscure, source de son immense fierté, lui coûtait cependant un prix exorbitant : une maladie mystérieuse et incurable. Pour échapper à une mort certaine, il était contraint de se nourrir de l'énergie sexuelle des hommes qu'il rencontrait, mais uniquement et impérativement après un contact direct, à travers un serrement de main ou salutation. Un échange apparemment innocent, mais lourd de conséquences funestes pour ceux qui se laissaient piéger.

Avec sa santé qui déclinait inexorablement, Zepouka exploitait chaque rencontre, transformant les cérémonies villageoises en chasses macabres. Les victimes, jadis viriles, se retrouvaient plongées dans un désarroi absolu, leur essence vitale érodée sans espoir de retour. Tous devenaient alors sexuellement impuissants, les quelques rares chanceux devenaient des éjaculateurs précoces pendant un certain temps avant de basculer complètement dans une impuissance totale.

Dans cet univers où le désespoir côtoyait la terreur, Bongali, la fille de Zepouka, d'une beauté aussi envoûtante que son père était redoutable, jouait un rôle sinistre. Elle était l'ultime recours lorsque les forces de son père flanchaient ; une tentatrice envoyée pour achever ce que la maladie empêchait son géniteur de réaliser seul.

C'est dans cette ambiance lourde de menaces et d'ombres que Nonga, par sa présence, ajouta un chapitre inattendu à cette histoire de ténèbres. Quand Zepouka tenta d'absorber son énergie sexuelle au travers d'un serrement de main que toute la coutume semblait endosser, il rencontra pour la première fois un obstacle inédit. Nonga, conscient de la menace sans en comprendre la source, hésita un instant avant de répondre à ce geste de courtoisie, et c'est dans cet instant fugace, juste avant que leurs mains ne se touchent, qu'il murmura mentalement une formule protectrice, guidé par un instinct de préservation ou peut-être par une connaissance spirituelle.

Suite à cette rencontre, Zepouka se sentit singulièrement affaibli, sa maladie s'accélérant à un rythme qu'il n'avait jamais expérimenté. Convaincu que Nonga détenait une clef de cette résistance inattendue, Zepouka envoya Bongali, persuadé qu'elle saurait séduire et vaincre là où il avait échoué.

Mais Nonga, armé d'une sagesse énigmatique et d'un charme indéniable, résista aux avances de Bongali. Juste avant de céder à la tentation, il prononça discrètement une incantation mystérieuse à 7 reprises, cette fois avec une intention claire et une concentration profonde. Cette action ne laissa aucune place au doute : il savait, d'une manière ou d'une autre, comment contrer cette malédiction.

Bongali, retournant auprès de son père, découvrit avec horreur l'étendue du désastre. Zepouka, autrefois source de terreur, gisait, son existence drainée de sa force vitale. Ayant pris au moins 50 ans en quelques heures, son corps était méconnaissable, marqué par la rapidité de son vieillissement et la gravité de sa maladie.

La mort de Zepouka délivra le village de l'emprise de la terreur. Nonga, par sa connaissance des arcanes protectrices, devint un symbole d'espoir. Bongali, désormais privée du sombre héritage de son père, fut confrontée à une réalité neuve et terrifiante : l'absence de pouvoir et la nécessité de reconstruire une existence sur les ruines laissées par son père.

Famille CECRAB, dites-moi ce que Nonga a dit mentalement avant de saluer Zepouka ? Dites-moi également ce qu'il a murmuré dans la chambre avant d'avoir les rapports intimes avec Bongali. Réfléchissez et répondez-moi !

Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB

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