La fonction de la justice au sein d'une société ne se limite pas à l'exercice de la vengeance, à des règlements de comptes ou à la propagation de mensonges. Son rôle transcende ces aspects négatifs pour se concentrer sur des objectifs plus nobles et essentiels. En effet, la justice incarne le pilier fondamental sur lequel repose l'harmonie sociale, la réconciliation des parties en conflit et l'instauration de la paix au sein d'une communauté.
Un juge, en sa qualité d'agent de la justice, doit être investi d'une intelligence aiguisée et d'une sagesse profonde. Ces qualités lui permettent d'appréhender les situations avec discernement, d'évaluer les preuves de manière équitable et de rendre des décisions justes et éclairées. Son devoir dépasse celui de simplement appliquer la loi ; il s'agit également de comprendre les nuances des affaires qui lui sont soumises, d'écouter attentivement les parties impliquées et de rechercher des solutions qui favorisent la réconciliation et la cohésion sociale.
En favorisant la résolution pacifique des conflits, la justice contribue à la stabilité et à la prospérité d'une nation. En encourageant le respect des lois et des droits fondamentaux des individus, elle renforce les fondements d'une société juste et équitable. Ainsi, la véritable essence de la justice réside dans sa capacité à édifier, à unir et à protéger, plutôt qu'à détruire, diviser ou compromettre le développement économique d'une nation.
En fin de compte, la justice ne doit pas être perçue comme un instrument de punition ou de contrôle, mais comme un vecteur de paix, de réparation et d'harmonie sociale. C'est à travers une application éclairée et bienveillante des principes de justice que nous pouvons aspirer à une société plus juste, équilibrée et prospère pour tous ses membres.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB