Histoire énigmatique : Les Lamentations de Kolonkoli
Dans le creux ombragé de la vallée de Kolonkoli, une bourgade isolée où les traditions sont encrées plus profondément que les racines des vieux baobabs, vivait un sorcier redouté nommé Bolonkou. Sa notoriété lugubre dépassait et éclipsait la splendeur du paysage, car son pouvoir n'était pas seulement une rumeur villageoise, mais une réalité terrifiante.
Ce sorcier perfide avait pour habitude de prononcer le nom ou le prénom de ses futures victimes dans les sombres heures de la nuit. Quiconque répondait à son appel funeste était condamné à mourir avant la fin de l'année, son âme étant ensuite piégée pour servir à perpétuer les sombres desseins de Bolonkou.
Les habitants de Kolonkoli vivaient dans la terreur des hurlements sinistres des âmes tourmentées par le sorcier, condamnées à errer éternellement dans les ténèbres. Parmi les victimes de Bolonkou, on comptait le brillant Moctar, tout juste revenu de France après avoir brillamment terminé ses études de médecine. Sa vie fut fauchée cruellement, tout comme celle de Geneviève, emportée par la mort en donnant la vie lors de son accouchement. Même André, un homme robuste et en pleine santé, fut terrassé par un mal mystérieux après avoir répondu à l'appel funeste du sorcier.
La terreur régnait en maître à Kolonkoli, jusqu'à ce que le destin ne mette sur la route de Bolonkou un homme nommé François, résidant dans le quartier de Bromakoté. François était un mystique doté de connaissances ésotériques, et il avait acquis le pouvoir de se protéger contre les attaques mystiques en récitant mentalement un code secret avant tout contact ou réponse à tout appel même téléphonique.
Lorsque Bolonkou tenta d'attirer François dans son piège mortel en prononçant son nom dans l'obscurité de la nuit, il fut confronté à une force mystique qu'il ne pouvait vaincre. Le code secret de protection de François agissait comme un bouclier contre les sombres pouvoirs du sorcier, le renvoyant à sa propre damnation. Pris au piège de ses propres maléfices, Bolonkou fut terrassé par une force qu'il ne pouvait contrer. Son âme, chargée du poids de ses milliers de victimes, rejoignit le néant, mettant ainsi fin à son règne de terreur.
Ainsi s'acheva l'histoire du sorcier Bolonkou, dont la cruauté fut enfin vaincue par la force mystique et la sagesse de François, laissant derrière lui un village libéré de la peur et des hurlements des âmes perdues. Les habitants de Kolonkoli purent enfin goûter à la paix retrouvée, alors que la légende du sorcier maléfique s'éteignait dans les mémoires, permettant aux âmes tourmentées de trouver enfin le repos.
François, le mystique du quartier de Bromakoté, devint une figure respectée et vénérée dans tout le village de Kolonkoli. Sa sagesse et son pouvoir mystique étaient désormais connus et admirés de tous. Il consacra le reste de sa vie à protéger les habitants de la bourgade contre les forces obscures et à apaiser les esprits des victimes de Bolonkou, veillant à ce qu'elles trouvent enfin la paix éternelle.
Les hurlements sinistres qui résonnaient autrefois dans les rues de Kolonkoli se dissipèrent peu à peu, remplacés par le calme et la sérénité. Les habitants commencèrent à reconstruire leur vie, libérés du joug de la terreur et de la mort qui les avaient hantés pendant si longtemps.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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