Il devient de plus en plus évident que certains Africains ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. Lorsqu'une attaque terroriste frappe et endeuille nos populations, ils accusent directement les autorités en place d'être incompétents, comme s'ils étaient la cause de toutes ces horreurs. Ils oublient ou feindent d'oublier que les véritables instigateurs sont tapis dans l'ombre, à la solde de puissances impérialistes avec leurs moyens colossaux cherchant à déstabiliser coûte que coûte notre continent pour leurs propres intérêts. Ces traîtres, en usant de désinformation et de manipulation, parviennent, avec une facilité déconcertante, à convaincre un nombre croissant de personnes naïves et mal informées.
Le manque de discernement et la propension à absorber les fausses informations sans analyse critique constituent un terreau fertile pour ces manipulateurs. Il est crucial de comprendre que cette situation ne fait que renforcer les cycles de violence et de désespérance. Nous devons nous demander pourquoi tant de nos frères et sœurs succombent à ces mensonges éhontés, et cela nous amène à une réflexion profonde sur l’importance de l’éducation, de la sensibilisation, et du développement de l'esprit critique.
La question cruciale que je me pose est : comment combattre efficacement cette naïveté collective ? Il nous faut absolument une solution à plusieurs niveaux. D'abord, renforcer le système éducatif pour qu'il inclut une formation sur les médias et l'esprit critique dès le plus jeune âge. Ensuite, promouvoir une information transparente et fiable pour faire face à la désinformation.
Sinon sans ces actions vigoureuses, nous ne nous en sortirons pas vivants.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB