Histoire énigmatique : L'ombre de Douala
ll était près de 4 heures du matin à Douala, une ville où le sommeil était toujours fragile, même sous le voile de la nuit. Les rues, d’ordinaire animées par le bruit des klaxons et des rires, étaient maintenant enveloppées d’un silence lourd, interrompu seulement par le vrombissement du moteur de la voiture de Coumba. En effet, Coumba, jeune cadre d'une entreprise de téléphonie se frayait un chemin dans l'obscurité, épuisée par une longue journée de travail. Elle ressentait la tranquillité profondément, mais ignorait qu'une tempête approchait.
Alors qu'elle traversait le quartier Akwa, un bruit de moteur attira son attention. Une moto surgit derrière elle, comme un prédateur traquant sa proie. Au début, elle pensa que c'était juste un autre noctambule, mais lorsque la moto se rapprocha, son cœur se mit à battre plus vite. L’homme, vêtu de noir, semblait la suivre avec une détermination troublante. Les phares clignotaient comme des signaux d’alarme.
Coumba, crispée mais déterminée, jeta un regard aux rétroviseurs. L'homme sur la moto affichait une figure indéchiffrable. En proie à une peur grandissante, Coumba tourna à droite, puis à gauche, tentant de semer ce poursuivant. Elle accéléra, mais plus elle fuyait, plus la moto collait à ses rétroviseurs. Les rues désertes devenaient un labyrinthe, et l’angoisse la consumait. Que voulait cet homme ?
Finalement, elle parvint à son allée dans le quartier Bépanda, le cœur battant la chamade. Elle garait sa voiture en un éclair, s’élança vers la porte, et un cri résonna dans la nuit : "Enfermez-vous et appelez de l'aide vite !" La voix était pleine d'urgence, mais Coumba, figée par la peur, n’osa pas se retourner. Elle se précipita à l’intérieur, verrouillant la porte derrière elle.
Elle attrapa son téléphone, ses mains tremblantes, et composa le numéro de la police, ses yeux fixés sur la fenêtre. À travers le verre, elle aperçut une silhouette massive, une ombre indistincte, se jeter sur l’homme à moto. Son cœur se serra. Qui était cet être qui s’attaquait à son poursuivant ? Elle se rendit alors compte que l'homme à moto avait remarqué une silhouette glissante entrer dans sa voiture plus tôt dans la nuit, quelque chose que Coumba n'aurait jamais pu imaginer. Il s'était sacrifié pour sauver une inconnue d'un danger indicible. Terrifiée, Coumba se réfugia dans la salle de bain, priant pour que les secours arrivent.
Les minutes s’étiraient, chaque bruit à l’extérieur semblant peser sur son âme. Puis, soudain, un fracas retentit, suivi d’un son sinistre. La silhouette mystérieuse avait pénétré dans la maison. Dans la pénombre, Coumba sentait son cœur battre plus vite. Les murmures de l'entité maléfique semblaient envelopper les lieux, comme un brouillard épais. Coumba, consciente de la menace qui grandissait, ferma les yeux et murmura une prière.
Alors qu’elle était toujours accroupie dans la salle de bain, le bruit des sirènes se rapprochait, mais son cœur se serra à l’idée que cela ne suffirait pas. Elle savait que l’entité qui la traquait n'était pas humaine.
Le suspense est entier et terrifiant. La police arrivera t-elle à temps pour sauver Coumba de l'être abject qui rode à présent autour de la salle de bain et qui s'apprête à y pénétrer ? Ou alors faut-il faire appel à quelqu'un d'autre ? Soudain elle se rappela d'un mystérieux homme qui l'avait jadis aidée à neutraliser un terrible mari de nuit, un incube qui avait presque réussi à ruiner sa vie n'eût été le secours de ce surhomme. Elle prit alors son téléphone et composa le fameux numéro de ce redoutable guerrier...
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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