Histoire énigmatique : Vengeance du Silence : Révélations Mortelles
Gaston, un veuf apparemment pieux et tranquille, vivait dans le quartier Jak Donatin, un havre de paix bordé par l’océan Atlantique et le lac Nokoué. Chaque dimanche, il était le premier à entrer dans l'église, ses prières résonnant comme un écho mélodieux, un masque de dévotion qu'il portait avec soin. À la maison, son fils Nathan, un petit garçon aux yeux pétillants, était semble-t-il sa seule joie, la lumière d'une vie assombrie par la perte de sa femme, Henriette.
Mais derrière cette façade de respectabilité se cachait un homme rongé par des démons intérieurs. Gaston n'était pas l'époux dévoué qu'il prétendait être. Sa colère, bien que soigneusement camouflée, était une bête farouche. Les souvenirs de ses accès de rage et des coups portés à Henriette, qui l'avaient finalement conduite à une mort tragique lors de l'accouchement, le hantaient. Son dernier coup, un geste impulsif, avait précipité la naissance prématurée de Nathan, un événement qu'il avait toujours camouflé, mais qui l'enveloppait désormais d'un poids insupportable.
Un matin de mai, alors que le soleil se levait sur la ville, Gaston partit pour récupérer Nathan à l'école, son cœur battant en rythme avec un calme trompeur. Le trajet était paisible, le trafic fluide, mais une étrange sensation s'empara de lui alors qu'il attendait à un feu rouge près du stade René Pleven. Une femme, avec un regard perçant et impassible, le fixait intensément. Ses yeux étaient comme des flammes, et son attitude évoquait quelque chose de profondément troublant.
À ses côtés, un petit garçon, vêtu de vêtements amples et d'un masque noir, leva la main, ses gestes hésitants trahissant une angoisse palpable. Les yeux du garçon, bien que cachés derrière le masque, semblaient l’appeler à l’aide, comme s’il était pris au piège dans un cauchemar dont il ne pouvait s'échapper. La femme, de plus en plus agitée, intensifiait ses mouvements qui semblaient dire à Gaston de venir immédiatement, mais Gaston ressentit une peur grandissante.
Lorsque le feu passa au vert, il démarra précipitamment, son cœur battant la chamade. À l'école, une nouvelle l'angoissa : Nathan n'était pas là. Une enseignante, visiblement préoccupée, lui annonça que sa "femme" était venue le chercher. Comment cela pouvait-il être ? Henriette était morte, et il n'avait jamais refait sa vie.
On lui remit une note à l'encre rouge, griffonnée avec une frénésie presque palpable. Tremblant, il la lut, chaque mot le frappant comme une gifle glaciale : "Ne dis pas que je ne t’ai pas donné une chance de lui dire au revoir. De toutes façons, tu ne le méritais même pas. Tu faisais souffrir notre fils, tu le battais et l'humiliais. Il dormait parfois le ventre vide. Je reviendrai te régler ton compte."
La révélation le frappa de plein fouet. Qui était cette femme ? Que savait-elle réellement ? Les souvenirs de son passé, qu'il avait soigneusement enfouis, refirent surface. Les cris d'Henriette, ses supplications, le regard désespéré de Nathan, tout cela le hantait.
En proie à la panique, Gaston quitta l'école et s'engouffra dans les rues de Jak Donatin. Chaque coin de rue semblait murmurer des secrets, chaque ombre se transformer en menace. Son esprit, tourmenté par la culpabilité et la peur, cherchait désespérément une échappatoire. Il se souvint alors d’un vieux prêtre, un ami de la famille, qui vivait non loin. Peut-être avait-il des réponses, peut-être pouvait-il l'aider à comprendre cette menace qui planait au-dessus de lui et de son fils.
En arrivant chez le prêtre, Gaston sentit une atmosphère étrange. La maison était plongée dans l’obscurité, et l’odeur de l’encens assaillait ses sens. Le prêtre l’accueillit à bras ouverts. "Gaston, je t’attendais. Il est temps de parler de la vérité sur Henriette. Dis-moi toute la vérité !"
Alors que la nuit tombait, les révélations se succédèrent, tissant une toile d’angoisse et de mystère. Les secrets de son passé, enfouis sous des couches de mensonges, allaient-ils le libérer ou l’enfermer dans une spirale de désespoir et de danger ? Une chose était sûre : le retour de cette femme n'était pas qu'une simple coïncidence. La quête de Gaston venait de commencer, mais il savait que les fantômes de son passé ne le laisseraient pas s'échapper si facilement.
Soudain, des coups puissants retentirent contre la porte du prêtre, chaque frappe claquant comme un coup de tonnerre. "Ouvre !", hurlait une voix rauque, emplie de rage, faisant vibrer les murs. La lumière des bougies se mirent à vaciller. Gaston se figea, le cœur battant, le souffle court.
Le prêtre, blême, murmura : "Ne réponds pas !" Les coups redoublèrent, frénétiques. Soudain, la porte craqua et quelque chose de très sombre pénétra dans la salle. Les bougies s'éteignirent automatiquement. Une terreur sourde s'installait dans l'air, et Gaston comprit que cette nuit, tout pouvait basculer...
À bientôt pour la suite !
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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