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Enseignement 2154

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Histoire énigmatique : Reflets de l'Obscurité


Dans les collines verdoyantes et les brumes envoûtantes de Kpalimé, Akoélé était une figure fascinante, admirée pour sa beauté éclatante. Elle était célébrée comme une déesse de la beauté. Les habitants disaient que son sourire pouvait illuminer même les jours les plus sombres. Chaque matin, elle se perdait devant son miroir, admirant son reflet, un reflet qu’elle croyait immortel. Mais dans l'ombre de cette admiration, se cachait un destin tragique.

Un jour, alors qu'elle errait dans la forêt de Missahohé à la recherche de papillons à admirer, un cri perçant déchira l'air. Un accident inattendu, un éboulement, la précipita dans le vide. Quand elle émergea, la beauté qui l’avait toujours définie était anéantie. Son visage, autrefois éclatant, était désormais un tableau de désespoir. Elle se mura dans le silence, refusant de quitter sa chambre, se détournant de tout miroir, mais la souffrance la rongeait.

Une nuit, poussée par une force mystérieuse, Akoélé décida d'affronter son reflet. En entrant dans la salle de bain, le miroir scintillait d'une manière étrange, comme s'il l'invitait à plonger dans l’obscurité. Lorsqu'elle se regarda, l'image qui lui renvoya était déchirante. Elle hurla, ses pleurs résonnant comme un écho lugubre dans le silence de la nuit. Dans un accès de rage et de désespoir, elle brisa le miroir, laissant des éclats de verre scintillants, tels des étoiles perdues. Elle se laissa emporter par la douleur, mettant fin à son existence avec un de ces éclats très tranchants, mais son âme, tourmentée, ne trouva pas le repos.

Le village murmura des légendes sur son esprit, disant qu'elle hantait les miroirs, attendant ceux qui oseraient la regarder à 3h13 du matin. Les rumeurs s’intensifièrent, et nombre de villageois évitèrent les miroirs, craignant l'ombre d'Akoélé.

Des années plus tard, Djagblé, une femme téméraire, entendit les histoires, captivée par l'aura mystérieuse d'Akoélé. Résolue à prouver que rien ne l’effrayait, elle se décida à affronter le mythe. À 3h du matin, elle se plaça devant son miroir, son cœur battant, l’esprit tourné vers le défi qui l’attendait. Les aiguilles de l'horloge se rapprochaient de 3h13, et une atmosphère pesante enveloppa la pièce, comme si le temps lui-même hésitait.

À 3h13, l'air se glaciifia. Les ombres dans la pièce s’allongèrent, et le miroir scintilla d’un éclat sinistre. L’image d’Akoélé apparut, son visage déformé par la douleur, les yeux emplis de larmes de sang. Un cri résonna dans la chambre, une mélopée de désespoir que seule une âme tourmentée pouvait émettre. Djagblé, paralysée par la peur, tenta de parler, mais ses mots se perdirent dans un hurlement de vent.

Akoélé, flottant au-dessus du sol, s'approcha. "Je ne suis pas seule," murmura-t-elle, sa voix un frémissement glacé. "Celui qui me regarde est ma prison."

Djagblé, sentant une force invisible l'engloutir, comprit alors que ce n'était pas juste un esprit en quête de paix, mais une entité désespérée, cherchant à entraîner d'autres âmes dans sa souffrance. Dans un dernier acte de défi, elle tendit la main vers le reflet, mais le miroir se mit à vibrer, un appel à la mort.

À cet instant, les éclats de verre brisé se mirent à scintiller, formant une danse hypnotique autour d'elle. Djagblé, piégée entre la réalité et un monde d'ombres, ressentit une douleur lancinante dans son cœur. Les yeux d'Akoélé, sombres comme le vide, lui révélaient un destin terrifiant. "Rejoins-moi," souffla le fantôme, "et découvre la beauté de l'éternité."

Le miroir implosa dans une explosion de lumière et de ténèbres. Djagblé se mit à crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Le reflet d'Akoélé la tira, l’engloutissant dans un abîme de souffrance. Les villageois, entendant ses hurlements résonner dans la nuit, se précipitèrent vers sa maison. Mais lorsque la porte s'ouvrit, il ne restait qu'un miroir intact, et dans son reflet, une silhouette familière : celle de Djagblé, les yeux vides et la bouche courbée en un sourire sinistre.

Depuis ce jour, la légende d'Akoélé s'intensifia, mais désormais, elle était accompagnée d'une nouvelle histoire, celle de Djagblé, la femme qui avait défié l'obscurité et, dans sa quête de vérité, avait été perdue à jamais, elle était devenue folle.
Les villageois évitaient les miroirs, craignant que le lien entre ce monde et celui d'Akoélé ne soit plus qu’un simple mythe. Dans le silence de la nuit, on pouvait entendre des pleurs et des cris résonnants, un écho des âmes perdues, un avertissement que certaines beautés, une fois perdues, ne peuvent jamais être retrouvées, mais qu'elles peuvent aussi entraîner d'autres dans leur désespoir éternel.

Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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