Histoire énigmatique : Le Secret Sombre de la Tante Victorine.

Dans le doux mois béni de juillet, Jacqueline, la charmante épouse de Jean-Marie, accueillit un magnifique garçon, Lucas, qui apporta une lueur de joie dans leur foyer. Les journées passaient paisiblement, bercées par les rires de l'enfant, mais le congé de maternité de Jacqueline touchait à sa fin. Jean-Marie, dans un élan de dévouement, décida de faire venir sa tante Victorine, une femme mystérieuse vivant dans un village lointain, pour veiller sur Lucas.

Le jour de son arrivée, un jour gris où des nuages menaçaient l’horizon, elle se présenta sur le pas de la porte. Son visage ridé contrastait avec sa ténacité silencieuse lorsqu’elle refusa poliment de s’asseoir ou de partager un repas, préférant ranger elle-même son grand sac mystérieux. Jacqueline, bienveillante et aimable, lui montra sa chambre, hésitante face à cette femme dont émanait une aura indéchiffrable.

Peu de temps après, Jacqueline sortit de la cuisine, le sourire aux lèvres, impatiente de voir son fils. « Où est le bébé ? » demanda-t-elle, son cœur léger. Victorine lui remit Lucas, un sourire énigmatique sur les lèvres. Jacqueline, préoccupée par la sauce qui mijotait, ne remarqua pas le geste furtif de Victorine : elle sortit une pommade noire, lissant délicatement un signe étrange sur le plexus solaire de Lucas, comme si elle traçait un symbole secret.

Soudain, un parfum nauséabond envahit la pièce, provoquant un frisson d’angoisse chez Jacqueline. « C’est quoi cette odeur ? » s’inquiéta-t-elle. Victorine, feignant l’innocence, répondit : « Quelle odeur ? » Puis elle quitta la pièce, laissant Jacqueline troublée et pleine de questions.

Les jours suivants, cependant, des signes de malaise apparurent chez Lucas. Sa santé, autrefois florissante, déclinait inexplicablement. Jacqueline, de plus en plus inquiète, décida un matin de faire semblant de partir au travail pour mieux observer ce qui se tramait dans leur maison.

La scène qu’elle découvrit à travers le trou de la serrure de la chambre de Lucas lui glaça le sang. Des femmes au regard perçant, coiffées de foulards colorés, dansaient frénétiquement autour de Lucas, plongé dans une bassine d’eau sale. Le son envoûtant de leurs tambours semblait rythmer son souffle fragile.

Sous le choc, Jacqueline poussa la porte, mais comme par magie, tout disparut, laissant place à un silence oppressant. « Y a-t-il un problème ? Pourquoi fais-tu cette tête ? » demanda Victorine, feignant l’innocence. « Où sont-elles ? Où sont les tambours ? » hurla Jacqueline, l’angoisse dans la voix. « De quoi parles-tu ? » répliqua férocement Victorine.
« Va-t-en de chez moi, vieille sorcière, Va-t-en de chez moi ! » Victorine, d’un geste théâtral, se détourna, mais Jacqueline savait qu’elle devait agir.

Jean-Marie, alerté par le tumulte, entra à son tour, l’air déterminé. Il avait commencé sa propre enquête sur cette tante mystérieuse. Ensemble, ils prirent la décision de mettre fin à cette situation troublante. Victorine fut mise à la porte, et pour purifier leur maison, ils brûlèrent un encens spécial pendant six jours, chaque fumée chassant les ombres du passé.

Le septième jour, quelque chose changea. Lucas, les yeux écarquillés, commença à sourire à nouveau, sa force renaissant comme un soleil levant après une nuit de tempête. Jacqueline et Jean-Marie, soulagés, réalisèrent qu’ils avaient non seulement sauvé leur fils, mais aussi déjoué les plans d’une terrible sorcière dont la pommade noire aurait pu sceller son destin.

Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
SARL unipersonnelle créée en 2002
RC N° BF OUA 2002
Agrément d’expertise N° 279/2003
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