Histoire énigmatique : Le Sorcier de l'Ombre
Il était une fois, dans le paisible village de Boudagou, niché au cœur d'une vallée verdoyante, vivait un redoutable sorcier du nom de Koura Koura. Aux yeux de beaucoup, il n'était qu'un humble boutiquier toujours vêtu de haillons. Mais son regard sombre suscitait méfiance parmi les villageois.
En apparence, sa boutique bralante semblait ordinaire, mais ses étagères presque vides cachaient un secret sinistre. Koura Koura était en réalité un être maléfique qui avait la capacité de quitter son corps pendant la nuit et de s'envoler telle une ombre dans les ténèbres à la recherche de proies faciles pour assouvir sa soif d'énergie vitale.
Sous le couvert de la nuit, il semait la terreur dans le village en aspirant la force vitale des innocents, laissant derrière lui un sillage de désolation et de malheur. Les villageois, frappés par la peur et le désespoir, ne savaient pas comment se protéger de ce fléau qui les hantait.
Face à l'impuissance des hommes de Dieu venus exorciser le village, les notables décidèrent de faire appel à un vieux chasseur de démons nommé Dounga, réputé pour sa connaissance des sciences occultes et sa maîtrise des forces mystiques.
Dounga, après une longue méditation et une observation minutieuse, identifia la demeure maudite de Koura Koura, où étaient dissimulés ses fétiches et ses gris-gris maléfiques. D'un geste sûr, il traça des signes mystiques sur le sol et y versa un liquide magique capable d'entraver l'esprit du sorcier lorsqu'il quitterait son corps en quête de victimes.
La nuit suivante, alors que Koura Koura s'apprêtait à commettre un nouvel acte abominable en aspirant l'énergie vitale du jeune Gouama, il se retrouva soudainement piégé dans un état intermédiaire, incapable de regagner son enveloppe charnelle. Son esprit errait désespérément à l'extérieur de son corps, condamné à une existence d'errance et de souffrance éternelle.
Les villageois, libérés de la menace qui pesait sur eux, décidèrent de mettre fin à l'horreur en enterrant le corps putréfié de Koura Koura au plus profond de la terre, scellant ainsi son destin funeste pour l'éternité.
Ainsi se termina l'histoire sombre du sorcier maudit de Boudagou. Depuis lors, le village de Boudagou retrouva peu à peu sa quiétude et sa sérénité, mais l'ombre de Koura Koura planait toujours au-dessus de leurs têtes, rappelant aux habitants les dangers des pratiques sombres et des forces occultes.
Les anciens du village, conscients des risques que représentaient les sorciers et les pratiques de magie noire, décidèrent d'instituer une série de rituels et de cérémonies visant à purifier les lieux et à protéger la communauté contre de telles menaces.
Chaque année, lors de la nuit la plus sombre de l'année, les villageois se rassemblaient autour d'un grand feu sacré. Des chants et des danses ancestraux résonnaient dans la vallée, invoquant la protection des ancêtres et la force de la nature contre les ténèbres.
Les anciens transmettaient aux plus jeunes les récits et les légendes du passé, afin de les sensibiliser aux dangers des pratiques sorcières et de les prévenir contre les tentations de la magie noire. Ils leur rappelaient que le véritable pouvoir résidait dans l'amour, la bienveillance et la solidarité, et que la véritable force était celle du cœur et de l'esprit.
Ainsi, le village de Boudagou devint un exemple de vigilance face aux forces obscures qui menaçaient l'harmonie et la paix. Les villageois apprirent à respecter les équilibres de la nature, à cultiver la bienveillance envers autrui et à se méfier des illusions et des promesses de puissance rapide et facile.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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