Beaucoup de complexes nés de l’absence de diplômes chez certaines personnes ont contribué à ruiner leur vie. Pourtant le diplôme n’est qu’un système de mesure humain et non divin. Il moule parfois les gens dans des schémas orgueilleux ou complexés au lieu de leur permettre d’aller au bout de leur créativité ou de leur divinité car nous sommes tous créés à l’image de Dieu. Dieu dépasse pourtant tous les diplômes du monde entier. C’est lui qui distribue les dons proportionnellement au degré d’ouverture psychique et subtile de tout un chacun. Je ne dis pas que le diplôme n’est pas important, mais ce qui l’est encore plus lorsque vous voulez réussir votre vie, c’est le travail intérieur. Si vous êtes tenaillé par de multiples névroses, malgré les diplômes que vous aurez engrangés, vous vivrez petitement et vous subsisterez avec peine. Allez à la rencontre de votre Dieu intérieur et vous verrez le bout du tunnel car il est l’Alpha et l’Oméga et porte le déterminus de tout et de chacun.
Lisez un résumé de la vie d’Émile Zola que beaucoup ont étudié au lycée pour vous en convaincre.
Zola y tenait, à son bac. Il avait des ambitions de bon élève. En sixième, décidé à devenir homme de lettres, il avait entamé un premier roman sur les Croisades, qu’il avait fait lire à son camarade Cézanne. Mais on connaît l’histoire de son père, l’ingénieur qui a amené l’eau potable à Aix-en-Provence, mort subitement et dépouillé post-mortem par ses créanciers. Zola avait sept ans.
Sa pauvre mère, la sainte Emilie, tombée dans le dénuement le plus complet, compte alors sur son fils. Elle le voit devenir avocat. Zola ne projette pas forcément de la satisfaire sur ce point, mais il est un fils aimant.
Elève au lycée Saint-Louis, il se dirige vers le baccalauréat ès sciences. Les hasards de la misère lui ont fait manquer deux mois de cours en début d’année. L’été venu, il réussit l’écrit. Mais ses épreuves orales sont catastrophiques. On raconte qu’il y confond, sans doute par nervosité, Charlemagne et Saint-Louis. Aurait-il obtenu son diplôme s’il avait été élève au lycée Charlemagne?
L’année suivante, il le repasse. On ose espérer qu’il ne s’est pas trop entraîné pour les épreuves orales: cette fois, il échoue directement à l’écrit. Le jeune homme est effondré. Il a déçu sa mère. Il va devoir dégoter un travail sans aucune qualification. La Douane l’embauche comme employé aux écritures. Ce n’est pas l’écriture dont il rêvait. Il devient ensuite attaché de presse chez Hachette. Puis il devient le grand Zola que le monde entier a connu, et ce, sans avoir pu obtenir le BAC. Battez-vous, priez beaucoup, électrifiez-vous psychiquement s’il le faut, et vous irez loin et même très loin sur le chemin le moins fréquenté au lieu de se retrouver moulé comme tout le monde dans les mêmes diplômes communs à tous.
Roch Armel BAKYONO
Économiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB