Courrier n°1
Bonjour maître Roch BAKYONO,
J’ai lu sur Internet quelques unes de vos réponses à des problèmes que certaines personnes vous ont confié. Je voudrais vous exposer le mien en espérant recevoir également une aide. Je suis une fille de 26 ans, burkinabé. Ma famille est la chose la plus importante pour moi et tout se passe bien à ce niveau. Mon copain m'aime énormément et est prêt à m'épouser. Je ne travaille pas encore mais je suis patiente pour trouver un emploi qui me convienne. C'est pour vous dire en bref que je n'ai pas de souci majeur en apparence. Par contre, c'est à l'intérieur de moi que ça ne va pas. Je ne me sens pas heureuse et j'ai toujours l'impression que les choses ne se passent pas comme je veux. Pourtant, je suis une personne douce et simple mais j'ai une personnalité très complexe et j'en souffre beaucoup. Même quand un bonheur s'ouvre à moi, je m'arrange (sans le vouloir) à ne pas en être entièrement satisfaite. Par exemple, mon copain et moi sommes ensemble depuis 9 ans, on doit bientôt se marier mais il se trouve que je ne l'aime plus. Je ne veux pas le quitter car c'est un homme bien, ce qui signifie que je vais épouser un homme que je n'aime plus pour être malheureuse dans mon foyer. Pourquoi ça m'arrive? Moi qui ai toujours cru que c'était l'homme de ma vie. Et ça c'est un problème parmi beaucoup d'autres. Je suis à l'étranger et je suis partagée entre vivre dans mon pays d'accueil et vivre au Burkina, ça semble banal mais c'est un réel souci pour moi. Parfois, je me dis que Dieu ne m'écoute pas puisque je l'implore pour qu'il me donne la chose la plus importante pour moi : la paix de mon cœur. Pourquoi alors il ne me l'accorde toujours pas ? Dois-je continuer à souffrir et pendant combien de temps ? Une dernière et importante question : est-ce que la souffrance intérieure nous assure un meilleur avenir ou c'est complètement gratuit ? Je vous le demande parce que je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'en suis arrivée là. Je ne vous donne pas plus de détails pour ne pas être trop longue mais sachez que je n'en peux plus de cette situation, je veux comprendre si je suis condamnée à toujours souffrir intérieurement dans ma vie.
Une lectrice
Réponse n°1
Chère lectrice, vous devez savoir que la souffrance constructive existe. Apprendre à la distinguer de la souffrance gratuite est fondamental. Cette souffrance gratuite, l’angoisse par exemple, il faut s’en débarrasser. Mais la souffrance constructive, elle, doit être acceptée, supportée, utilisée même. Mais comme vous le sentez vous-même, votre souffrance est gratuite c'est-à-dire névrotique. Il faut passer par la psychothérapie ou par l'électrification de la pensée humaine qui est beaucoup plus puissante, pour s’en débarrasser. Il n’y a pas à hésiter car le poids de la culpabilité névrotique est inutile. Cette indisposition ou ce malaise vous affaiblit, diminue votre énergie et vous détruit un peu plus chaque jour. Elle se manifeste sous forme de maladie, d’une peine émotionnelle, d’anxiété, d’apitoiement sur votre sort. C’est un état qui fait fuir les gens autour de vous. Par contre la souffrance constructive consiste à éprouver une douleur mentale qui vous projette à un niveau supérieur, qui vous rend meilleur et qui vous fait croître. Cette douleur émane du fait que vous faîtes des choses que vous n’êtes pas habitué à faire, c'est-à-dire des actions que vous osez faire en combattant vos peurs, vos préjugés et vos croyances. Ce type de souffrance a la propriété d’attirer les gens vers vous, car vous devenez une source d’inspiration pour les autres, d’autant plus qu’elle développe votre courage.
Chère lectrice, si vous n’avez pas les moyens de suivre une psychothérapie ou une électrification psychique qui est pourtant radicale et permanente contre la souffrance destructrice, voici quelques conseils que je peux vous donner afin de réduire un tant soit peu votre souffrance gratuite. Tout d’abord, vous devez croire en vous : ceux qui ont beaucoup de succès ont des défauts et des talents qui sont peut-être différents des vôtres, mais ils ont cru en eux et c’est ce qui leur a permis de tracer leur propre chemin menant à leurs buts. Ensuite, vous devez vous améliorer un peu plus chaque jour. Prenez le temps de lire, d’apprendre et d’effectuer des petites actions qui vous rapprochent de votre objectif. C’est l’accumulation de chaque petit pas qui donne des résultats exceptionnels. Enfin, vous devez persévérer. La persévérance est un élément essentiel à la réussite, mais ce que la plupart des gens ne prennent pas en considération, c’est l’intensité et la durée de la souffrance positive que l’on doit supporter pour être vraiment performant. Albert Einstein que j’aime beaucoup disait que le succès correspond à 1% d’inspiration (avoir une bonne idée) et 99% de transpiration (travailler fort et ne jamais abandonner).
Chère lectrice, j’espère que vous prendrez les dispositions qui vous rendront désormais heureuse. A bientôt !
Courrier n°2
Bonjour maître Roch Armel BAKYONO,
Permettez-moi de vous demander des prénoms qui aideront mon fils à l’avenir. Il est né le vendredi 11 mai 2012. Le nom de son papa c'est-à-dire mon nom est KABORE Wendpanga Firmin. Je suis né le 14 mai 1970. Je vous remercie d’avance.
Réponse n°2
Firmin, vu votre nom de famille aini que votre date de naissance, vu la date de naissance de votre fils, appelez-le KABORE Meynard Guénaël et il réussira parfaitement dans la vie.
Voulez-vous aussi des éclaircissements ?
Faites nous parvenir votre courriel au e-mail : bakyonorocharmel@gmail.com. Vous pouvez également me consulter sur place au cabinet CECRAB sis à OUAGA 2000 dans l'immeuble MARGUERITE en prenant un rendez-vous au (+226)51005050 ou au (+226)25479232.